En grec ancien le mot Monoïkos signifie : « celui qui vit seul ». Des quelques relations qui nous sont parvenues de l’Antiquité grecque et romaine, ce mot était l’épithète d’Héraklès, fils de Zeus et d’Alcmène, conçu pour venir en aide aux hommes et aux dieux.
Si la mythologie romaine l’a accueilli dans son panthéon sous le nom d’Hercules Monoecus, c’est de ce nom que Monaco tire son origine. De fait, en attestent les quelques témoignages de l’Antiquité qui sont parvenus jusqu’à nous, et en particulier ceux de Pline l’Ancien dans le troisième livre de son Histoire Naturelle et de Tacite dans le troisième livre ses Histoires qui citent le « portum Herculis Monoecus », devenu notre actuel Port Hercule, lieu, selon Servius, commentateur de Virgile, où « Hercule avait écarté tout le monde et vivait là seul ».

Parmi tous les exploits que la mythologie grecque prête à ce héros, figurent en bonne place les épreuves nommées «  Les Douze Travaux d’Hercule » que lui imposa Eurysthée, roi de Tirynthe, de Mycènes et de Midée en Argolide.
Le deuxième de ses travaux a consisté à terrasser l’Hydre de Lerne, monstre à têtes multiples dont l’une était immortelle et dont les autres se multipliaient lorsqu’elles étaient coupées.

Heracles
hercules

Ainsi au double constat que Monaco était indissolublement lié à Hercule et que le dopage est, comme l’hydre, un mal difficile – mais non impossible – à combattre et à vaincre, le Comité Monégasque Antidopage a souhaité en faire son logo, en s’inspirant notamment pour son dessin d’une mosaïque romaine du IIIème siècle et d’un bronze anonyme du milieu du XVIème siècle.

Le logo a été réalisé à partir d’un projet de Mickael Mary

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