Protection et responsabilité
La lutte contre le dopage s’inscrit en premier lieu dans une démarche de protection du sportif et du sport en général, mais aussi, de responsabilité sociétale. La carrière d’un sportif de haut niveau est généralement courte et souvent accompagnée de sacrifices importants.
La recherche du dépassement de soi, bien qu’étant caractérisée par une certaine noblesse, oblige à un investissement personnel pouvant aller jusqu’aux limites de l’organisme. Les blessures, le surentrainement, la contreperformance, les pressions alentours font du sportif un individu à la fois incroyablement fort et fragile, physiquement et psychologiquement.
Le respect du sport, le respect des corps
Lutter contre le dopage c’est, au-delà de l’aspect répressif, ouvrir l’éventail du choix des possibles pour ces sportifs en les aidant à prendre la décision correcte au moment opportun, dans le respect de leurs propres corps.
L’information et l’éducation dans le sport sont donc essentiels dans tout programme antidopage se voulant efficace et semblent être les corollaires préalables à la maitrise du phénomène du dopage.
Les fonctions du contrôle
Le contrôle antidopage revêt, pour sa part, une triple fonction.
Il est, en premier lieu, un moyen d’identifier les gens qui ne respectent pas les règles du jeu et ainsi de les sanctionner. Le caractère dissuasif des contrôles antidopage n’est par ailleurs plus à démontrer, et leur confère, dès lors, une valeur indubitablement préventive. Enfin, en tant qu’instrument politique et social, un programme antidopage bien conduit, respectueux des pratiques recommandés par les standards internationaux, devient un gage de légitimité, d’intégrité, et d’exemplarité.
Il est donc important de permettre à nos champions, d’aujourd’hui et de demain, de compétir dans des conditions d’équité, en respectant leurs propres sacrifices, et en sachant, en toute connaissance de cause, dire non au dopage.