L’Agence mondiale antidopage publie le Rapport 2015 sur les violations des règles antidopage

Rapport sur lees cas de dopage commis dans le sport mondial en 2015

L’Agence mondiale antidopage (AMA) a publié son troisième Rapport annuel sur les violations des règles antidopage (VRAD) (en anglais) , qui présente les premières statistiques sur les VRAD commises sous l’empire du Code mondial antidopage (le Code) révisé.

On entend par violation des règles antidopage les cas où des sportifs ou des membres du personnel d’encadrement du sportif commettent une infraction au Code et s’exposent ainsi à certaines conséquences ou sanctions.

Le Rapport fait état des cas de dopage commis dans le sport mondial en 2015. Il signale qu’un total de 1 929 VRAD, touchant des personnes de 122 nationalités et de 85 sports différents, ont été enregistrées en 2015. Sur ce total, 1 649 VRAD proviennent de résultats d’analyse anormaux (RAA), aussi appelés « résultats positifs », ce qui constitue deux tiers  des 2 522 RAA répertoriés par les laboratoires accrédités par l’AMA. Les 280 VRAD non-analytiques, dont 252 ont été commis par des sportifs et 28 par des membres du personnel d’encadrement du sportif, proviennent de renseignements. Cela représente une augmentation des VRAD non-analytiques et justifie l’attention accrue portée par le mouvement antidopage sur les enquêtes, la collecte de renseignements et les lanceurs d’alerte.

« Il sera particulièrement intéressant de lire le Rapport VRAD 2015 en parallèle avec le Rapport sur les données de contrôles antidopage 2015 de l’AMA, publié en novembre dernier », a déclaré Sir Craig Reedie, président de l’AMA. « Ce qui est particulièrement frappant dans le Rapport VRAD 2015, c’est que nous commençons à percevoir les premiers effets du Code révisé, notamment une augmentation marquée du nombre de VRAD issues de renseignements. L’Agence porte une attention accrue à ce type de VRAD et renforce d’ailleurs ses capacités en matière d’enquêtes et de collecte de renseignements. Les contrôles restent bien sûr essentiels à la détection du dopage, mais les événements récents ont montré que les enquêtes jouent un rôle de plus en plus important dans la protection des droits des sportifs propres dans le monde entier », a-t-il ajouté.

« Outre nos efforts visant à détecter le dopage et à dissuader les sportifs d’y avoir recours, le Rapport VRAD 2015 nous rappelle l’importance des stratégies d’éducation préventive dans la lutte contre le dopage », a affirmé Olivier Niggli, directeur général de l’AMA. « Promouvoir une éducation fondée sur les valeurs est l’une de nos grandes priorités, c’est pourquoi nous sensibilisons les sportifs en discutant de ce qui peut les motiver à rester propres, des raisons pour lesquelles ils doivent éviter le dopage et de la façon de s’en protéger », a-t-il ajouté.

Le Rapport sur les VRAD se divise comme suit :

  •   L’aperçu comprend une introduction et un résumé du Rapport, mettant en exergue les informations clés.
  •   Les sections 1 et 2 font le bilan de la gestion des résultats (y compris les VRAD) de tous les cas de RAA détectés par les laboratoires accrédités par l’AMA, provenant d’échantillons prélevés sur des sportifs en compétition et hors compétition et reçus par ces laboratoires en 2015. Ces données sont classées par sport et par discipline (section 1), puis par autorité de contrôle (section 2).
  •   La section 3 inclut les VRAD issues de preuves non-analytiques commises par les sportifs (données présentées par sport et par nationalité) et par leur personnel d’encadrement (données présentées par nationalité).  
  •   La section 4 présente le nombre total de VRAD répertoriées en 2015, qui comprend tant les RAA constituant une violation que les violations non-analytiques ; ces données sont classées par sport et par nationalité et selon le type d’échantillon (urine ou sang), le type de contrôle (en compétition ou hors compétition) et le genre du sportif.

Pourquoi l’AMA publie-t-elle les statistiques 2015 sur les VRAD quinze mois après la fin de la période statistique ?
Le processus de gestion des résultats (des dossisers antidopage) prend du temps. Ce processus inclut de nombreuses étapes et débute par la constatation d’une violation analytique ou non-analytique potentielle. S’ensuivent le signalement de résultats d’analyse anormaux (RAA) ainsi que d’autres d’autres étapes,  comprenant les enquêtes, la prise de décision, un appel potentiel et la publication de la décision. Un grand nombre de dossiers a pu être conclu avant la rédaction du présent Rapport, fondé sur des données fiables et représentatives de l’année dans sa globalité.  Au moment de compiler les données du Rapport sur les VRAD (31 janvier 2017), l’AMA avait ainsi reçu 92 °/des décisions relatives aux RAA de 2015.

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